Chers membres,
Un mot sur les modifications à la structure salariale proposées par nos représentants à la table centrale de négociation.
Au préalable, il faut savoir que les emplois du réseau sont classés dans un système de rangements gradué de 1 à 28, que chaque rangement a une seule échelle, et que certaines échelles ont plusieurs échelons, dont celle des TES, qui en a 12, et celles des SOM, SRDV, TS, SpAC, Ergo et Psy, qui en ont 18.
Il faut savoir aussi que les travailleurs situés aux rangements 1 à 11 sont considérés comme des bas salariés, et les autres, comme des hauts salariés. Pour mémoire, les TES sont au rangement 16, les SOM et SRDV au rangement 21, les TS et les SpAC au rangement 22, les Ergo au rangement 23, et les Psy au rangement 24.
Cela établit, nos représentants proposent un plan triennal en 2 volets qui s’articule comme suit :
- de 2020 à 2022, augmentation de 2 % pour tout le monde au 1er avril de chaque année
- au 1er avril 2022, réduction de l’écart entre les hauts et les bas salariés
Le premier volet représente un total de 6 % d’augmentation pour tout le monde, à raison de 2 % par année pendant 3 ans. Ces augmentations visent à suivre l’inflation, mais aussi à obtenir une partie du rattrapage salarial espéré depuis plus de 10 ans.
Le deuxième volet se fera en appliquant des pourcentages d’augmentation additionnels aux salaires des travailleurs qui se trouvent :
- à tous les échelons des rangements 1 à 11
- aux échelons 1 à 6 des rangements 12 à 28
Ces pourcentages vont aller de 0 % à 7,6 %, dépendamment de l’endroit où la personne salariée se situe dans le système de rangement.
Pour rehausser le bas de la courbe des salaires, il est en effet nécessaire d’augmenter davantage les bas salariés que les hauts salariés, et de le faire en appliquant des pourcentages de plus en plus petits au fur et à mesure qu’on s’approche des hauts salariés. D’où le fait que les échelons 7 et suivants des rangements 12 à 28 ne soient pas touchés.
Pour plus de détails, nous vous invitons à regarder la vidéo explicative de Mélanie Gougeon , conseillère SCFP en évaluation des emplois et représentante FTQ à la table centrale de négociation.
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Normand Lamoureux
SCFP 1878, président