Chers membres,
Le congé pour deuil a changé depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle convention collective nationale. L’analyse qui suit veut aider à y voir clair.
Nombre de jours
Comme avant, lors du décès d’un proche vous avez droit à 1, 2, 3 ou 5 jours de congé selon la nature du lien qui vous unissait à la personne défunte. Il y a des modifications ici, mais en gros c’est la même chose.
Jour additionnel
Comme avant, vous avez droit à un jour de plus lorsque les funérailles (ou toute autre cérémonie civile ou religieuse équivalente) ont lieu à 240 km ou plus de votre lieu de résidence.
En continu
Comme avant, vos jours de congés pour deuil doivent être pris en un seul bloc, sauf 1 jour pour assister à l’enterrement, la crémation ou la disposition des cendres si vous le souhaitez. Toute autre fragmentation est exlue.
Début du congé
Auparavant, le congé devait commencer le jour ou le lendemain du décès. Désormais, vous pouvez le placer n’importe quand entre la date du décès et la date des funérailles. Dans le cas d’une aide médicale à mourir, il est même possible de le placer la veille du décès. Ce sont les grandes nouveautés.
Critère
Comme avant, vous êtes en congé pour deuil si et seulement si vous étiez requis au travail ce jour-là. Votre jour de congé hebdomadaire ne compte pas, les autres types de congé non plus : vacances, week-end, fériés, etc.
Rémunération
Comme avant, lors d’un congé pour deuil vous êtes rémunéré comme si vous étiez au travail.
Pièce justificative
Comme avant, vous devez aviser votre gestionnaire rapidement, et lui fournir une attestation de décès ou de funérailles à votre retour.
Comme d’habitude, n’hésitez pas à communiquer avec nous si vous avez des questions ou si vous rencontrez des obstacles.
Votre exécutif :
- Normand Lamoureux, président
- Simon Gervais, trésorier
- Martin Juneau, secrétaire-archiviste
- Isabelle Deschênes, directrice
