Chers membres,
Même si vous investissez peu en prévision de votre retraite, voici pourquoi vous auriez avantage à le faire au début de votre carrière plutôt qu’à la fin.
Supposons que dame Cigale et dame Fourmi sont au même palier d’imposition que la quasi totalité d’entre nous à l’INLB, et qu’elles ont toutes deux acheté pour 1 000 $ de REÉR du Fonds de solidarité FTQ pendant 20 ans et cessé ensuite leurs contributions, sauf que dame Fourmi l’a fait de 21 à 40 ans, alors que dame Cigale le fait de 41 à 60 ans.
Grâce aux économies d’impôts, au bout de leurs 20 années d’efforts chacune aura dépensé 6 320 $ pour acheter leurs 20 000 $ de REÉR respectifs.
La différence, c’est qu’à l’âge de 60 ans les REÉR de dame Fourmi auront fructifiés plus longtemps que ceux de dame Cigale. Et ils auront fructifiés plus longtemps parce qu’ils auront été achetés plus tôt.
À supposer un rendement annuel moyen de 3 %, les REÉR de dame Fourmi vaudront 49 986,81 $, tandis que ceux de dame Cigale vaudront 27 676,49 $. Ce qui revient à dire que le simple fait d’avoir commencé à investir tôt a rapporté 22 310,32 $ de plus à dame Fourmi, tout en ayant contribué à créer, maintenir et développer des emplois au Québec, puisque plus de 65 % des actifs du Fonds de solidarité FTQ sont réinvestis dans notre économie locale.
Trouver le moyen d’économiser 1 000 $ par année, ça peut sembler difficile à certains. Mais grâce au service de retenue sur le salaire, 1 000 $ de REÉR du Fonds par année a un impact réel d’un peu plus de 12,15 $ par période de paie. Autrement dit, le 12,15 $ en moins sur la paie de dame Fourmi ne paraissait pratiquement pas, et lui a rapporté davantage parce qu’il a été investi au début de ses années de contribution plutôt qu’à la fin.
C’est beaucoup de chiffres en peu de temps ? Vous voudriez y réfléchir ? Vos responsables locaux peuvent vous aider à comprendre ce genre de calculs.
Vos responsables locaux,
- Alain Plourde, poste 265
- Normand Lamoureux, poste 267