Chers membres,
Nous étions réunis en Front commun, hier, à l’Hôtel Universel de Montréal, en face des pyramides olympiques.
L’objectif principal était de faire le point sur l’état des négociations de la nouvelle convention collective nationale.
Or on nous apprenait qu’après 16 rencontres en vis-à-vis avec les représentants du Conseil du trésor :
- Jamais il n’a été possible d’ouvrir la discussion sur quelque demande syndicale que ce soit.
- Aucune des questions syndicales posées sur les demandes patronales n’a fait l’objet ne serait-ce que d’un début de réponse.
- Les discussions aux tables de négociation centrale et sectorielles en sont au même point qu’au début du processus de négociation il y a bientôt 1 an.
Ce n’est pas la première fois que les choses n’avancent pas aussi vite que les syndicats le voudraient. Mais c’est la première fois que les discussions en sont au point mort après 11 mois de travaux.
Un dialogue de sourds où il n’y en a que pour les priorités médiatiquement payantes du gouvernement en place : le personnel infirmier, les CHSLD et les enseignants.
Mais il n’y a aucune considération pour les centaines de milliers d’autres travailleurs qui font également partie du réseau.
Alors que nous rêvons d’un rattrapage salarial depuis plusieurs décennies, et au moment où les coffres de l’État se remplissent plus vite grâce à l’inflation, on nous dit avec le plus grand sérieux du monde que nous n’aurons pas plus que 9 % d’augmentation salariale sur 5 ans, et que nous devons accepter de nous appauvrir davantage.
Nous n’avons pas de qualificatif adéquat pour exprimer à quel point c’est inacceptable.
Votre exécutif :
- Normand Lamoureux, président
- Simon Gervais, trésorier
- Martin Juneau, secrétaire/archiviste
- Isabelle Deschênes, directrice