La puissance de l’intérêt composé

Chers membres,

Supposons une somme de 1 000 $ qui vous rapporte 8 % d’intérêt par année. Au bout d’un an, vous avez fait 80 $, mais au lieu de les retirer, vous les laissez fructifier avec le capital de départ.

À la fin de la 2e année, vous récoltez 8 % d’intérêt sur 1 080 $, et votre solde affiche 1 166,40 $. Vous répétez le même manège les années subséquentes, et votre solde monte à 1 259,12 $, puis à 1 360,49 $, puis à 1 469,33 $, etc.

Au bout de 10 ans, vous aurez accumulé 2 158,93 $. Soit un peu plus que le double du capital initial. Au bout de 20 ans, le solde s’élèverait à 4 660,96 $, et au bout de 40 ans, à 21 724,52 $. Vingt fois plus ! (*)

Avec le temps, vous l’aurez compris, l’intérêt sur l’intérêt finit par générer de plus en plus d’argent. La croissance, quasi insignifiante au début, accélère au fil des années comme une boule de neige qui dévale une pente. Et plus le temps passe, plus l’accélération prend de l’ampleur.

D’où l’importance d’investir tôt. Même s’il s’agit de petits montants.

Interrogé sur la plus grande force de l’univers, Albert Einstein aurait répondu « l’intérêt composé ».

Votre exécutif


(*) La formule suivante permet de calculer le solde en fin d’année d’un placement lorsqu’on laisse les intérêts s’accumuler : Valeur finale = Montant initial * (1 + Taux d’intérêt annuel) ^ Nombre d’années.